• Les Maires de Dannes depuis 1803

 

Depuis mai 2020             CARTON Olivier
De 03.1983 à 05.2020     QUETELARD Patrice
De 03.1965 à 03.1983     LEGROS Georges
De 05.1953 à 03.1965     MAILLARD Henri
De 07.1947 à 05.1953     DANBRON Albert
De 05.1945 à 07.1947     FRANCOIS Gaston
De 05.1935 à 05.1945     CUVELIER Gaston
De 04.1933 à 05.1935     DACHICOURT Jules
De 05.1909 à 05.1933     DEBARRY Edouard
De 05.1896 à 05.1909     LAMOUR Placide
De 05.1888 à 05.1896     DELATTRE Louis
De 05.1882 à 05.1888     GUEDRE Pierre
De 01.1882 à 05.1882     GEST Augustin (Adjoint-Maire)
De 08.1865 à 01.1882     SEGHIN Abel
De 09.1858 à 08.1865     JUSTIN Honoré
De 09.1840 à 09.1858     MAQUAIRE François
De 09.1818 à 09.1840     LEMATTRE Florent
De 05.1814 à 09.1818     LELEU Pierre (Adjoint - Maire)
De 1803 à 05.1814        
 M. HOUBIEZ

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L'HISTOIRE DE DANNES

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Dannes est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. 

Dannes est une petite cité du Boulonnais, située au pied des falaises fossiles de Widehem. Elle est dotée d'une église médiévale exceptionnelle.

Le paysage de la commune a beaucoup changé dans les 200 dernières années avec son développement industriel (cimenteries, carrières) et l'arrivée de l'autoroute).
Dannes se trouvait sur l'ancienne voie romaine reliant Boulogne-sur-Mer à Étaples. Le long de cette voie, ont été trouvés cinq à six tombeaux estimés comme datant de cette époque. Le contenu de l'un d'eux a été décrit dans une histoire de Boulogne-sur-Mer datant de 1823 (vases antiques, débris d'armures, etc.).

D'autres découvertes d'objets romains ont eu lieu dans le village, souvent envahi par les sables. Les habitants avaient coutume de se réfugier dans l'église en temps de guerre, et en 1859, des traces de leur passage étaient visibles dans le clocher.

La commune a longtemps été peu peuplée, vivant de la pêche et de l'agriculture. La route, l'arrivée du tramway hippomobile, le tramway de Dannes-Camiers à Sainte-Cécile, l'installation d'un tourisme balnéaire au Touquet et l'installation d'une grande cimenterie à proximité des carrières a profondément modifié les activités locales.

Lors de la Première Guerre mondiale, la commune voisine d'Étaples a notamment abrité un très grand camp d'entraînement des armées du Commonwealth, qui a connu une importante mutinerie en 1917.
La Seconde Guerre mondiale a également marqué la commune, et une stèle, inaugurée en 2014 sur la plage de Dannes, rappelle le sacrifice de 2000 aviateurs environ tombés entre 1939 et 1945 dans le département.
Dannes et Camiers sont des centres permanents d'où les Allemands envoient les prisonniers vers Étaples, Hardelot, Merlimont, voire Calais, Ferques et Sangatte au nord et Fort-Mahon au sud6.

Le 5 août 1942, un convoi parvient à Dannes via Boulogne. Au camp de Dannes, les Allemands centralisent les arrivés de Juifs puis répartissaient les prisonniers vers d'autres camps.

Le 14 août 1942, un convoi de Juifs de Belgique se dirigeant vers Boulogne transite à Dannes.
En septembre 1942, 250 parmi les plus robustes des camps de Dannes et de Camiers sont envoyés travailler à Étaples.
Les conditions du camp sont très difficiles. Six Juifs décèdent en juin et en octobre 1942. Ils sont enterrés au cimetière de Dannes.

Le 7 mai 1944, 650 prisonniers juifs évacuent Aurigny en bateau vers Cherbourg, pendant 10 jours et 9 nuits ils circulent en train de Cherbourg à Hazebrouck, ils s'entassent à cinquante par wagons.
À Hazebrouck, ils sont parqués dans un hangar, ce qui permet quelques évasions, puis un tri s'opère : 150, les moins valides, sont envoyés au lycée Mariette de Boulogne où ils occupent le quatrième étage, les 500 autres sont dirigés vers Dannes et Camiers.

Le 30 juin 1944, le camp de Camiers reçoit les prisonniers de Dannes et enfin, en août 1944, les Allemands se replient sur Samer avec leurs prisonniers. Début septembre, dans la débâcle, ils parviennent encore à organiser un convoi pour la déportation : il ne va pas loin. À Dixmude, la résistance belge l'arrête et libère les occupants.


  • SAINT-FRIEUX 

Saint Frieux (ou Frioc, Fericus), frère de saint Josse, au VIIème siècle, surveillait du haut de la falaise morte :
- à laquelle on donnera localement son nom : mont Saint-Frieux 
- pour prévenir les habitants de l'arrivée des Vikings.

L'anachorète breton avait établi un ermitage au sommet du mont. L'église de Dannes possède un vitrail au-dessus du portail d'entrée représentant le saint portant sa tête coupée.

L'ermite réputé avait attiré la convoitise de brigands qui lui coupèrent la tête.

Le saint est également représenté par un bras sortant d'une source au pied du mont : Gérard de Waben et sa troupe en quête de pillage de la riche abbaye de Saint-Josse passent par Bellefontaine (site disparu sous les sables) où le comte de Bourgogne possède un pavillon de chasse et étanchent leur soif à une des sources qui sort du plateau et s'est alors que le vassal du comte de Boulogne est happé dans la source par un bras sortant de l'eau, il meurt peu après.

Le comte Renaud de Dammartin apprenant la fin de son vassal s'en va faire repentance à l'abbaye de Saint-Josse (près de Montreuil).

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